HISTOIRE PREMIÈRE

Devoir à traiter: histoire première

 

Document: La lutte des classes, moteur de l’Histoire

L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de luttes des classes (…). Oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une lutte ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une lutte qui finissait toujours, soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la disparition des deux classes en lutte (…). La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale, n’a pas aboli les antagonismes de classes. Elle n’a fait que substituer de nouvelles classes, de nouvelles conditions d’oppression à celles d’autrefois(…). La société se scinde en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes qui s’affrontent directement: la bourgeoisie et le prolétariat. Les communistes se refusent à masquer leurs opinions et leurs intentions. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l’ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent devant une révolution communiste! Les prolétaires n’ont rien à y perdre que leurs chaines. Ils ont un monde à gagner.

Karl MARX et Friedrich ENGELS, Manifeste du parti communiste, 1848.

QUESTIONS

  1. Faites la présentation de ce document et décrire le contexte historique. (5 points)
  2. A partir de du texte et de vos connaissances, expliquez les propositions faites par K. Marx  et F. Engels pour changer la société  occidentale? (5 points)
  3. Montrer les différences qui existent entre le modèle socialiste et celui capitaliste. (5 points)
  4. Expliquer les changements politiques intervenus en Europe durant le Révolution industrielle? (5 points)

 

HISTOIRE PREMIÈRE

L’impérialisme en Afrique: Causes, Doctrines et Méthodes

I.                      Les  causes de l’impérialisme en Afrique

a.       Les causes économiques

Arguments économiques: Entre 1850 et 1939, l’industrialisation accroit les besoins des états européens en matières premières  et en débouchés. Ils se lancent alors dans une course aux colonies pour renforcer leur puissance et leur dynamisme économique, à cause de la protection économique des États à partir de 1960(refus de la libre échange: obligation de trouver des débouchés).

Arguments scientifiques: L’avance scientifique et technique générée par la révolution industrielle fournit aux  européens de nouveaux instruments de domination : les progrès en armements, l’amélioration des transports. En outre l’accroissement des capitaux et les politiques protectionnistes consécutives à la dépression économique de la fin du XIX° siècle attisent les convoitises pour obtenir des marchés et des domaines réservés. C’est une manière d’exalter le sentiment national et de détourner les opinions publiques des problèmes sociaux. Nationalisme et idéologie colonialiste vont de pair.

b.       L’accroissement démographique et Exotisme

Le développement industriel s’accompagne d’un accroissement démographique à l’échelle européenne. La population européenne passe de 270 millions en 1850 à 400 millions au début du XX° siècle. Des mouvements de migrations important poussent les Européens à explorer d’autres horizons et pour certains à s’établir dans les colonies de peuplement comme l’Afrique du Sud. Le taux de chômage élevé, les persécutions politiques et religieuses constituent autant de raisons qui favorisaient les flux migratoires.

 c.       La mission civilisatrice

En effet les européens sont convaincus que leur culture et leur mode de vie sont supérieurs et ils ont l’obligation de répandre la civilisation partout dans le monde notamment les «races inférieures». «Le fardeau de l’homme blanc». La mission civilisatrice c’est pour légitimer l’entreprise d’exploitation et de domination, le discours colonial s’appuie sur la science et plus particulièrement les thèses de Darwin, qu’il utilise pour affirmer la supériorité de la civilisation européenne. Ils doivent par la même occasion évangéliser les peuples colonisés. Pour les Européens c’est un devoir moral  d’apporter la foi aux populations païennes décrites  comme esclavagistes et cannibales.

  1. II.                    L’idéologie impérialiste (doctrine)

Le mouvement impérialiste a fait apparaître deux points de vue opposés.

D’une part, des groupes de pression s’engagent en faveur de la colonisation. Ils sont puissants en Grande-Bretagne, en France et en Italie. En Grande-Bretagne, des écrivains comme le romancier et poète Rudyard Kipling (1865-1936) célèbrent l’impérialisme anglo-saxon. En 1884, est créée l’Imperial Federation League qui réunit de grands hommes d’affaires comme Cecil John Rhodes (1853-1902) et sir Leander Starr Jameson (1853-1917). Pour ces partisans de l’impérialisme colonial, le Blanc est investi d’une « mission civilisatrice » et est censée apporter le progrès et la vraie religion aux « races inférieures », aux « peuples primitifs », avec en première ligne les Noirs d’Afrique. En France, les leaders de la politique coloniale sont Eugène Etienne, Jules Ferry (1832-1893), Léon Gambetta (1838-1882), Charles Mangin (1866-1925), Jean-Baptiste Marchand (1863-1934), etc. Pour Jules Ferry, l’impérialisme colonial est un prolongement naturel de la révolution industrielle. Aussi disait-il : «La politique coloniale est fille de la politique industrielle». Autrement dit, la révolution industrielle portait en elle les germes du colonialisme.

D’autre part, quelques voix, peu nombreuses, s’élèvent contre le mouvement impérialiste. En France par exemple, une partie de l’opinion publique reste hostile à l’exploitation des indigènes. Jean Jaurès (1859-1914) considère l’impérialisme comme «une des tares du système capitaliste qui est obligé d’opprimer pour survivre». Certains trouvent l’impérialisme ruineux et coûteux (c’est la cas de Georges Clemenceau, 1841-1929). Pour les nationalistes comme Paul Déroulède (1846-1914), la colonisation détourne de l’essentiel qui doit être la reconquête de l’Alsace et de la Lorraine.

 III.                  Méthodes impérialistes

La conquête de l’Afrique s’est faite en plusieurs étapes successives. Le travail préliminaire des explorateurs et des missionnaires  ouvrent la voie aux marchands qui exploitent et investissent l’Afrique.

  • Les explorateurs

Ils sont dits de deuxième génération, ils vont profiter du développement des transports et des armements pour investir l’Afrique. Leur objectif était d’explorer les voies maritimes, les tracés des fleuves et les voies terrestres, de pénétration du continent. Ils dégagèrent des renseignements sur les potentialités économiques du continent. Ils furent financés par les Etats à travers des sociétés de géographie qui financent leur recherche.

      Le Niger est remonté par Barth (1850-1856)

      Le Congo est identifié par Stanley envoyé par Léopold II

      Le Zambèze est remonté par Livingstone quand à Grant découvre les Sources du Nil.

      René Caillé découvre Tombouctou

Parmi eux se distinguent les Allemands Heinrich Barth (1821-1865) et Gustav Nachtigal, les Britanniques David Livingstone (1813-1873), John Hanning Speke (1827-1864) et Mungo Park (1771-1806), l’Anglo-américain Henry Morton Stanley (1841-1904), les Français Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905) et René Caillié (1799-1938).

Les missionnaires :

Les missions étaient des associations d’hommes d’églises (prêtes, pasteurs, religieux…) dont les objectifs portaient l’évangélisation des populations, l’enseignement et la propagande anti-esclavagiste. Le caractère désintéressé et humanitaire avait servi de prétexte pour la colonisation. Parmi les missions les plus célèbres on peut retenir: la «London Missionnary Society» à Madagascar et en Afrique du Sud, «la Church Missionnary Society» en Sierra Leone, les «Pères du Saint esprit» au Sénégal, Congo et Gabon, les «Pères Blancs» en Ouganda.  Cette période d’intense activité missionnaire coïncide avec la période de curiosité géographique qui va favoriser les explorateurs.

CONCLUSION

HISTOIRE PREMIÈRE

Le syndicalisme et le socialisme

Introduction

I. Le Socialisme à l’échelle Européenne

Le socialisme est un courant idéologique qui conteste et analyse la société industrielle. C’est une forme de remise en question de la société bourgeoise. Dans chaque pays, le socialisme inspire des organisations politiques qui participent aux élections. Il a pour objectif de favoriser une répartition équitable des richesses.

1.  Les différentes formes de socialisme

Plusieurs théories socialistes vont se développer mais elles ont toutes pour objectifs d’améliorer la condition ouvrière.

     Le Marxisme : théorisé par Karl Marx dans son livre, «Le manifeste du parti communiste» publié en 1848, le Marxisme propose une solution à la lutte des classes qui opposent la bourgeoisie capitaliste et le prolétariat exploité. Pour Marx, le prolétariat doit s’organiser internationalement pour renverser et abolir le pouvoir capitaliste et instaurer une «dictature du prolétariat». Ainsi va émerger une société égalitaire, sans classe qui bannirait l’exploitation de l’homme par l’homme.

La démocratie socialiste : elle s’articule autour d’organisations politiques. C’est dans cette perspective qu’est crée à Londres en 1864, une association internationale des travailleurs. Cette forme de socialisme prône l’engagement politique sans pour autant renoncer au projet révolutionnaire. En France, c’est sous l’impulsion de Jean Jaurès, que les socialistes français se rassemblent en 1905 au sein de la SFIO (la section française de l’internationale ouvrière) qui va donner naissance plus tard au PS français.

 2. Les implications du socialisme

Les divergences fortes vont apparaître entre socialistes et communistes qui s’inspire le plus de la doctrine marxiste.  Dans les pays de L’Europe de L’Est et plus particulièrement en Russie et en Chine, le communisme va inspirer des partis politiques qui vont désormais s’opposer au capitalisme. Cette divergence va s’accentuer au lendemain de la seconde guerre mondiale, et va favoriser l’opposition URSS et les USA dans le cadre de la guerre froide.

II. Les facteurs de l’émergence du syndicalisme

  1.  Les objectifs du syndicalisme

L’identité ouvrière est fondée sur le travail. L’ouvrier est un salarié dépendant d’un employeur qui l’embauche et qui  peut le licencier. Le syndicalisme a pour objectif de regrouper les travailleurs au sein d’une organisation dite syndicale. Le but est de changer la société et d’améliorer le sort des ouvriers. C’est à travers la négociation ou la confrontation que les ouvriers essayent de mettre la pression sur les patrons. C’est au XIX° siècle que le syndicalisme s’est beaucoup développé.

2. Formes et organisations syndicales

L’industrialisation est à l’origine de l’expansion du monde ouvrier, de l’apparition des prolétaires et d’une classe bourgeoise. Les ouvriers vont s’organiser et grâce à la forte mobilisation, les syndicats ouvriers vont être légalisés durant la seconde moitié du XIX° siècle, alors qu’ils furent jadis interdits au nom de la liberté de travail.

En France la grève n’est plus un délit en 1864 et les ouvriers bénéficient du droit d’association en 1884. C’est dans le même sillage que la CGT (confédération générale du travail) fut crée en 1895. On peut noter deux types de formations syndicales:

  • Les réformistes: les Trades Unions Britanniques sont puissants et bénéficient d’effectifs importants. Ils sont efficaces dans leur revendication. Leurs actions se résument en démonstration de force, en négociations et grèves.
  • Les courants anarchistes et marxistes : c’est une forme de syndicalisme révolutionnaire qui s’est beaucoup développé en France. Ils ont comme idéologie générale, la fin de la société capitaliste.

                3. L’Evolution de la condition ouvrière

Avec la pression du monde ouvrier, des évolutions importantes de la condition ouvrière vont être notées à partir de 1850. Cela correspond aussi à une période de forte croissance économique.

  • En France la première loi sociale règlemente le travail des enfants
  • L’Etat allemand met en place au cours des 1880, un système d’assurances sociales
  • Aux Etats Unis, le gouvernement de Roosevelt fait voter le Social Security Act, qui organise le système des retraites par répartition.

Conclusion

HISTOIRE PREMIÈRE

Les conséquences économiques, politiques, sociales et culturelles de la révolution industrielle.

La révolution industrielle avec ses corollaires, les progrès scientifiques et techniques, a entraîné des profonds changements dans les sociétés occidentales. Ces mutations socio-économiques inscrivent l’économie dans une économie de marché.

I.            Les conséquences économiques

  • Une évolution de l’industrie

La révolution industrielle voit émerger une importante concentration de capitaux servant au financement d’investissements de plus en plus coûteux, comme les chemins de fer au XIXe siècle. Les manufactures rurales et l’artisanat local tendent à disparaître eu profit de l’usine dans de nouvelles régions industrielles. Différentes branches de l’industrie se développent avec une mutation du système de production. Le développement de l’industrie automobile avec Ford qui rend la voiture un outil de masse, de l’industrie chimique, de l’industrie électrique.

Une standardisation qui favorise une production de masse, le développement de la publicité. La taylorisation (travail en chaine avec une spécialisation des ouvriers, du nom de l’ingénieur Frédéric W. Taylor (1856-1915).

  • Les transformations de l’Agriculture

L’agriculture a subit les impacts du  développement du machinisme. C’est en Grandes Bretagne que les nouvelles innovations dans l’agriculture débutent avec l’expérimentation de l’assolement continu en 1720Les campagnes de modernisent: mécanisation (tracteurs, moissonneuses batteuses en 1834 par Cyrus Cormick), sélections des semences et la fertilisation (engrais chimiques grâce au développement de la chimie) permettent de produire plus avec moins de bras.

Une agriculture nouvelle, mécanisée et ouvert sur le marché. L’achat de matériels agricoles, emprunts pour développer les exploitations. Au USA on note l’émergence des Farmers (exploitant, technicien, homme d’affaire). Une augmentation de la production agricole de 20 à 30% en France entre 1700 et 1780, et une forme de spécialisation des régions grâce au développement du transport.

  • Émergence d’un capitalisme marchand

Capital : ensemble des moyens financiers et matériels qu’il faut rassembler pour créer une entreprise. Capitalisme est un système économique basé sur la recherche du profit, la libre entreprise, la propriété privée et la concurrence.  

Avec la révolution industrielle, on note une  émergence du capitalisme marchand. L’augmentation de la production industrielle permet une accumulation des capitaux qui sont réinvestis dans d’autres domaines. L’accroissement démographique augmente la demande. Le développement des marchés intérieurs et extérieurs est sous tendu par le libéralisme. Le libre échange est considéré comme la règle en matière de relation internationale (système qui prône la libre circulation des marchandises, la concurrence avec la théorie libérale qui prône la loi de l’offre et de la demande). A côté des grandes entreprises, se développent des banques de dépôt.

II.         Les transformations sociales

  •  L’explosion démographique 

Les pays ayant connu la révolution industrielle ont également tous connu des mutations démographiques dont la plus importante est la transition démographique. Les progrès humains se caractérisent par la raréfaction des famines et le meilleur traitement des épidémies, parfois combinés à une absence temporaire de guerre, notamment au XIXe siècle (découverte du bacille de la tuberculose par Robert Koch en 1882, vaccin contre la rage de Louis Pasteur en 1885).

Cette croissance favorise l’exode rural et une importante émigration. Des migrations de grande ampleur affectent l’ensemble de l’Europe. Des populations quittent l’Europe orientale et méridionale vers le Nord ouest plus industriel. L’accroissement démographique s’accompagne d’une urbanisation croissante (Royaumes unis 54% urbains en 1851), avec les mains d’œuvres agricoles qui deviennent des salariés dans les usines.   La population rurale, attirée par les emplois urbains décline donc et le seuil de 50% de citadins est franchi dans l’ensemble des pays industriels entre 1850 et 1940. Cette démographique galopante en ville crée des problèmes sociaux importants.

 L’apparition des classes sociales

  • Les élites urbaines avec la bourgeoisie financière et industrielle. Elle dispose du pouvoir économique, politique et remplacent petit à petit la noblesse qui ne domine plus la société. (minorités riches détentrice des industries et banques).
  • la classe ouvrière. Les ouvriers, de plus en plus nombreux, passent du travail à domicile au travail à l’usine, prennent conscience d’appartenir à une classe, celle des prolétaires.  Ces ouvriers effectuent des taches difficiles, vivent dans des ghettos et sont souvent mal payés et exploités.
  • les classes moyennes. Cette classe très diversifiée: artisans, employés, fonctionnaires, professions libérales se regroupe autour de valeurs communes. Ils constituent aussi la moyenne et la petite bourgeoisie.
  1. III.       Les transformations politiques et culturelles
  • Sur le plan politique

Les transformations politiques de la société suite au libéralisme économique qui privilégie la libre entreprise, et le libre échange. En politique le libéralisme préconise la liberté individuelle devant permettre le développement harmonieux de la société. Les régimes monarchiques dominent, mais la démocratie libérale progresse de 1850 à 1914. Celle-ci prévaut en 1914 au Nord et à l’ouest de l’Europe. Sa progression est favorisée par l’élargissement du droit de vote, le développement de l’instruction, la liberté de la presse, les partis politiques et les syndicats. L’industrialisation s’est accompagnée d’un processus de démocratisation favorisé par l’essor économique.

  • Sur le plan culturel

Sur le plan culturel de nouvelles de pensées font leur apparition. L’art: avec des courants comme l’Impressionnisme s’intéresse à l’impression ressentie par le peintre (Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley), le Réalisme qui vise à représenter la réalité sociale (Gustave Courbet, Jean François Millet), le Cubisme (Picasso)…

L’architecture: utilisation du fer et des matières vitrées apparaissent, avec de nouvelles formes architecturales. Les gratte-ciel constituent une nouvelle conception architecturale.

Musique et la littérature: sur le plan littéraire s’impose le courant du Réalisme avec Émile Zola. Utilisation d’instruments de Jazz dans la musique.

 

HISTOIRE PREMIÈRE

Révolution industrielle: genèse, formes et manifestations.

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Entre 1850 et 1940, l’Europe puis d’autres pays comme les États-Unis et le Japon connaissent une formidable croissance économique grâce à l’industrialisation de leur économie. Ce phénomène, fondé sur deux révolutions industrielles importantes a entraîné la transformation de la société.

  1. I.            Les débuts de la révolution industrielle

1. La société préindustrielle

La société préindustrielle occidentale était encore largement féodale, et presque exclusivement agricole. Jusqu’au XVIII, l’Europe connaissait un certain développement économique mais était souvent frappé par des crises ; épidémies, guerres, disettes. Le tissu industriel était assez faible, les manufactures existantes étaient des propriétés royales. L’économie de marché est faible, l’agriculture et l’artisanat constituent les bases de l’économie traditionnelle de l’Europe préindustrielle. La société est caractérisée par le système féodal. L’accroissement démographique est assez faible, de l’ordre de 0,14% à cause d’un fort taux de mortalité qui jugule l’importance de la natalité.

  1. 1.   La Genèse de la révolution: rupture avec le passé

C’est à la fin du XVIII° siècle que commence en Grande Bretagne (qui était en avance)  la révolution industrielle fondée sur l’association du charbon et de la machine à vapeur. On entre dans une nouvelle ère industrielle marquée par des innovations techniques et technologique et le machinisme industriel. Dans tous les domaines, on note des progrès: la lumière, le téléphone, la photographie, les rayons x…

Cette période marque aussi la naissance du capitalisme (système économique basé sur la propriété privée des moyens de production, libre entreprise et recherche du profit). Acceptation de l’économie de marché favorisée par une stabilité politique et sociale (pas de guerres).

La création d’instituts universitaires et de laboratoires, le développement de la recherche grâce aux aides financières. Elle prend naissance en Grande Bretagne et se propage dans toute l’Europe et au de là. Les premiers espaces à s’être industrialisés sont la Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle, puis la France au début du XIXe siècle. L’Allemagne et les États-Unis, quant à eux, se sont industrialisés à partir du milieu du XIXe. Le Japon à partir de 1868 puis la Russie à la fin du XIXe : ce sont des pays de la deuxième vague. La première révolution industrielle s’est surtout intéressée aux pays charbonnier.

  1. II.         Les formes de la Révolution Industrielle

La révolution industrielle aura des impacts sur tous les plans: industriel, agriculture, transport. La révolution industrielle se fait en plusieurs étapes et touche les différentes régions de l’Europe à des moments différents.

La première étape: la première révolution a été possible grâce au revenus tirés de l’agriculture et du commerce et repose sur le charbon, la machine à vapeur (James Watt en 1782), de nouvelles techniques dans l’industrie textile et métallurgique.  Elle est dite «paléo technique» selon l’expression de Lewis Mumford (l’ère de la houille).

Elle se manifeste par une demande croissante en en fonte, l’acier et le charbon comme principales matières premières. La deuxième étape: Elle commence vers 1880 et repose sur des nouvelles sources d’énergie, le pétrole et l’électricité. C’est aussi l’époque du développement de l’automobile, de la chimie…. La mécanisation du travail s’intensifie dans tous les pays développés.

  1. III.       Les manifestations de la Rév. Industrielle
  • Les progrès scientifiques

En physique et en chimie: la théorie électromagnétique de la lumière avancée par Faraday (1971-1867) fut confirmée en 1887 par Hertz. L’utilisation des ondes hertziennes rendit possible la télégraphie sans fil, et la téléphonie sans fil. L’allemand Röntgen (1845-1923) découvre les Rayons X en 1895, facilitant l’invention de la radiographie.  L’Allemand Einstein élabore la théorie de la relativité (1905). Le français  pasteur (1822-1895) jette les bases de la microbiologie.

  • Le développement technique

La révolution industrielle est le fait de la découverte de nombreuses innovations et progrès scientifiques qui ont favorisé l’industrialisation. La révolution industrielle a pu apparaître comme une véritable rupture au niveau des techniques grâce à l’importance des innovations. On note le développement de la sidérurgie, de l’industrie du textile, va de pair avec l’augmentation de la production de charbon. L’invention du moteur à explosion par les allemands Nikolaus August Otto (1832-1891) et Gottlied Daimler (1834-1900). Avec le pétrole, l’automobile et l’avion sont mis eu point.

  • Une révolution des transports

La révolution industrielle, particulièrement dans sa première phase, s’appuie des bateaux à vapeur (Cargos et Paquebots)  avec les Steamer (navire à coque métallique) qui remplacent les voiliers. Des échanges maritimes se développent avec le percement des canaux de Suez (1869) et de Panama (1914) qui réduit les distances parcourues. Le chemin de fer poursuit son expansion. La traction des wagons n’est plus assurée par des chevaux mais par des machines à vapeur. La vitesse et l’importance des charges transportées à des coûts relativement bas sont d’un grand atout. En1914, le maillage des lignes ferroviaires couvre l’Europe Industrialisées. Le transsibérien qui relie Moscou à Vladivostok  sur 6045 km, est achevé en 1904.

Impacts: raccourcissement des distances avec les avions de ligne pour le courrier, le télégraphe électrique (première ligne Angleterre –France en 1850), le téléphone (première installation à Berlin en 1877) la radio (inventée en 1899).

Cela se traduit par le développement des échangent avec l’émergence de l’économie de marché et la naissance du capitalisme.